|
SILC |
SILC |
SILC |
SILC |
SILC |
SILC |
SILC |
||
par an | par mois | |||||||
Personne isolée |
€ 11.678 |
€ 12.005 |
€ 12.168 |
€ 12.890 |
€ 13.023 |
€ 12.993 |
€ 13.377 |
€ 1.115 |
2 Adultes +2 enfants |
€ 24.525 |
€ 25.210 |
€ 25.553 |
€ 27.068 |
€ 27.348 |
€ 27.285 |
€ 28.092 |
€ 2.341 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
Le tableau 1b montre l'évolution du risque de pauvreté en
Belgique durant les sept dernières années. Le risque de pauvreté en Belgique se situe toujours
autour des 15 %.
La différence entre le risque de pauvreté chez
les femmes et chez les hommes
s'élève respectivement à 16,5
%
et à 14,4
%.
Il faut garder à l'esprit que cette différence repose uniquement sur la
différence entre les femmes célibataires et les hommes célibataires. La
méthodologie implique en effet que les deux partenaires au sein d'un
couple courent le même risque de pauvreté.
Tableau 1b : Taux de risque de pauvreté (= le pourcentage de personnes vivant dans des ménages dont le revenu net du ménage équivalent total est inférieur à 60 % du revenu net médian national équivalent) selon le sexe, la Belgique, SILC 2010-2016
SILC 2010 |
SILC 2011 |
SILC 2012 |
SILC 2013 |
SILC 2014 |
SILC 2015 |
SILC 2016 |
|
Femmes |
15,2 |
16,0 |
15,9 |
15,5 |
15,9 |
15,6 |
16,5 |
Hommes |
13,9 |
14,6 |
14,7 |
14,6 |
15,0 |
14,1 |
14,4 |
Total |
14,6 |
15,3 |
15,3 |
15,1 |
15,5 |
14,9 |
15,5 |
Source :
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
Des disparités régionales existent
(Graphique 1a)
: en
2015, en Flandre,
10,5
% de la
population courent un risque accru de pauvreté contre 19,4
% en Wallonie.
Le chiffre pour la Région de Bruxelles-Capitale
(30,9 %) semble plus élevé que pour les autres
Régions mais l'échantillon est trop petit pour fournir des chiffres
fiables.
- Pour
plus d'informations sur la situation en Région de Bruxelles-Capitale :
voir le
Baromètre social 2016
de
l'Observatoire de la santé et du social de Bruxelles-Capitale).
- Pour plus d'informations sur la situation en
Wallonie : voir la
Fiche-La Wallonie en chiffres-Taux de risque de pauvreté
ou d'exclusion sociale de l'Institut
wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS).
- Pour
plus d'informations sur la situation en
Flandre : voir le
Monitoring flamand de la pauvreté (Vlaamse armoedemonitor
2017)
du Service d’étude du Gouvernement flamand.
Graphique 1a : Taux de risque de pauvreté
(= le
pourcentage de personnes vivant dans des ménages
dont le revenu net du ménage équivalent total est inférieur à 60
% du revenu
net médian national
équivalent), Régions,
SILC 2004-2016
Source :
Le taux de risque de pauvreté de la population belge-Régions dans
Baromètre
Interfédéral de la Pauvreté, SPP Intégration Sociale
Le tableau 1c situe le chiffre belge
de risque de pauvreté dans le contexte
européen.
Tableau 1c : Taux de risque de pauvreté (= le pourcentage de personnes vivant dans des ménages dont le revenu net du ménage équivalent total est inférieur à 60 % du revenu net médian national équivalent), Etats membres de l'Union européenne, SILC 2010-2016
|
SILC 2010 (revenus 2009) |
SILC 2011 (revenus 2010) |
SILC 2012 (revenus 2011) |
SILC 2013 (revenus 2012) |
SILC 2014 (revenus 2013) |
SILC 2015 (revenus 2014) |
SILC 2016 (revenus 2015) |
UE-28 |
16,5 |
16,8 |
16,8 |
16,7 |
17,2 | 17,3 | 17,3 |
Allemagne |
15,6 |
15,8 |
16,1 |
16,1 |
16,7 | 16,7 | 16,5 |
Autriche |
14,7 |
14,5 |
14,4 |
14,4 |
14,1 | 13,9 | 14,1 |
Belgique |
14,6 |
15,3 |
15,3 |
15,1 |
15,5 | 14,9 | 15,5 |
Bulgarie |
20,7 |
22,2 |
21,2 |
21,0 |
21,8 | 22,0 | 22,9 (b) |
Chypre |
15,6 |
14,8 |
14,7 |
15,3 |
14,4 | 16,2 | 16,1 |
Croatie |
20,6 |
20,9 |
20,4 |
19,5 |
19,4 | 20,0 | 19,5 |
Danemark |
13,3 |
12,1 |
12,0 |
11,9 |
12,1 | 12,2 | 11,9 |
Espagne |
20,7 |
20,6 |
20,8 |
20,4 |
22,2 | 22,1 | 22,3 |
Estonie |
15,8 |
17,5 |
17,5 |
18,6 |
21,8 | 21,6 | 21,7 |
Finland |
13,1 |
13,7 |
13,2 |
11,8 |
12,8 | 12,4 | 11,6 |
France |
13,3 |
14,0 |
14,1 |
13,7 |
13,3 | 13,6 | 13,6 |
Grèce |
20,1 |
21,4 |
23,1 |
23,1 |
22,1 | 21,4 | 21,2 |
Hongrie |
12,3 |
14,1 |
14,3 |
15,0 |
15,0 | 14,9 | 14,5 |
Irlande |
15,2 |
15,2 |
16,6 |
15,7 |
16,4 | 16,3 | 16,6 |
Italie |
18,7 |
19,8 |
19,5 |
19,3 |
19,4 | 19,9 | 20,6 |
Lettonie |
20,9 |
19,0 |
19,2 |
19,4 |
21,2 | 22,5 | 21,8 |
Lituanie |
20,5 |
19,2 |
18,6 |
20,6 |
19,1 | 22,2 | 21,9 |
Luxembourg |
14,5 |
13,6 |
15,1 |
15,9 |
16,4 | 15,3 | 16,5 (b) |
Malte |
15,5 |
15,6 |
15,1 |
15,7 |
15,9 | 16,3 | 16,5 |
Pays-Bas |
10,3 |
11,0 |
10,1 |
10,4 |
11,6 | 11,6 | 12,7 (b) |
Pologne |
17,6 |
17,7 |
17,1 |
17,3 |
17,0 | 17,6 | 17,3 |
Portugal |
17,9 |
18,0 |
17,9 |
18,7 |
19,5 | 19,5 | 19,0 |
Roumanie |
21,6 |
22,3 |
22,9 |
23,0 |
25,1 | 25,4 | 25,3 |
Slovaquie |
12,0 |
13,0 |
13,2 |
12,8 |
12,6 | 12,3 | 12,7 |
Slovénie |
12,7 |
13,6 |
13,5 |
14,5 |
14,5 | 14,3 | 13,9 |
République tchèque |
9,0 |
9,8 |
9,6 |
8,6 |
9,7 | 9,7 | 9,7 |
Royaume-Uni |
17,1 |
16,2 |
16,0 |
15,9 |
16,8 | 16,6 | 15,9 |
Suède |
12,9 |
14,0 |
14,1 |
14,8 |
15,1 | 16,3 (b) | 16,2 |
(b) Série interrompue
Source : Eurostat
L'âge joue aussi un
rôle (tableau 1d).
La pauvreté est plus élevé
chez
les jeunes (16-24 ans),
il est de 21,2 % ; chez les enfants
(0-15 ans),
il est de
17,2
% .
Le risque de pauvreté
s'élève
à 15,4 % chez les personnes
âgées (65+).
Ce chiffre doit cependant être nuancé parce qu’il ne tient pas compte du
fait de disposer d’une fortune ou d’être propriétaire d’un immeuble (dont
l’emprunt hypothécaire est remboursé). Ceci est expliqué dans la
fiche 'Combien
de personnes âgées sont-elles confrontées à la pauvreté en Belgique ?
'
Sur le long terme, on observe une diminution du risque de pauvreté chez
les personnes âgées de 65 ans et plus : de 21 % en 2004 à 15 % en 2015
après avoir connu un pic à 23 % en 2006. 'Deux facteurs peuvent expliquer
cette diminution : la revalorisation des pensions minimums et la
participation accrue des femmes au marché du travail, qui perçoivent ainsi
des pensions plus élevées.' (Source :
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium),
Baisse de la pauvreté chez les seniors. Communiqué de presse 11
juillet 2016).
Tableau 1d : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) selon l'âge, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
|
Risque de pauvreté |
Total |
15,5 |
0-15 |
17,2 |
16-24 |
21,2 |
25-49 |
13,5 |
50-64 |
14,3 |
65 et + |
15,4 |
Source :
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
Le tableau 1e montre le taux de risque de pauvreté selon le statut d'activité. Le fait d'avoir un emploi apparaît comme un garde-fou important contre la pauvreté. Le risque de pauvreté des personnes actives (4,7 %) est nettement inférieur à celui des chômeurs (45,9 %), pensionnés (13,3 %) et autres personnes inactives (32,0 %). Cependant, le chiffre de risque de pauvreté des travailleurs sous-évalue le travail non enregistré, dans lequel certaines personnes plus vulnérables se réfugient pour survivre.
Tableau 1e : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) selon le statut d'activité le plus fréquent*, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
|
Risque de pauvreté |
Travailleur |
4,7 |
Chômeur |
45,9 |
Pensionné/Prépensionné |
13,3 |
Autre inactif |
32,0 |
* Le statut d'activité le plus fréquent est défini
comme le statut que les
personnes déclarent avoir
occupé pendant plus de
la moitié des mois dans l'année civile précédente.
Source :
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
L’intensité avec laquelle les membres du ménage
travaillent a aussi un impact considérable
sur le risque de pauvreté. Cet indicateur mesure le rapport entre le
nombre de mois de travail prestés (par tous les membres du ménage
appartenant à la classe d’âge de 0 à 59 ans) et le nombre de mois
ouvrables, c’est-à-dire pendant lesquels il est possible de travailler. A
titre d'exemple : une personne isolée a une intensité de travail de 1 si,
au cours de l'année qui précède, sa principale activité était de
travailler durant 12 mois sur 12 mois ouvrables (12/12). Une personne a
une intensité de travail de 0,5 si sa principale activité était de
travailler durant 6 mois sur 12 (6/12). Pour un couple, le nombre de mois
ouvrables s'élève à 24 (2 x 12). Un couple aura donc une intensité de
travail de 1 si chacun des partenaires a travaillé 12 mois (24/24). Un
couple aura une intensité de travail de 0,5 si le cumul de leurs mois
prestés est de 12 sur un total de 24 mois ouvrables, etc.
On peut ainsi vérifier l’influence sur le risque de pauvreté du nombre de
mois travaillés par le ménage.
Comme prévu, il y a un rapport inverse entre le nombre de mois travaillés
et le risque de pauvreté : plus grand est le nombre de mois travaillés,
plus faible est le risque de pauvreté. De même, la variation du risque de
pauvreté selon l’intensité de travail est déterminée dans une grande
mesure par le nombre d’enfants à charge. Les personnes ayant, en 2015,
vécu au sein d’un ménage avec enfants et n’ayant pas travaillé (intensité
de travail = 0), se trouvent dans la situation la plus précaire. Parmi
elles, 82,0
% vivent sous le seuil de
pauvreté. Ce pourcentage est de 46,3
% pour les personnes
n'ayant pas travaillé mais faisant partie d’un ménage sans enfant. Le
risque de pauvreté, à intensité de travail maximale, descend à 3,2
%
chez les membres d’un ménage avec enfants qui travaillent à temps plein
(pour les ménages sans enfant ce chiffre est de 2,7
%).
Tableau 1f : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) selon l'intensité de travail du ménage et le fait d’avoir ou non des enfants, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
|
Sans enfants dépendants | Avec enfants dépendants |
Intensité de travail 0 |
46,3 |
82,0 |
Intensité de travail entre 0 et 1 |
8,0 |
|
Intensité de travail entre 0-0,5 |
|
41,9 |
Intensité de travail entre 0,5 et 1 |
|
6,6 |
Intensité de travail 1 |
2,7 |
3,2 |
Intensité de travail : nulle (0), entre nulle et
maximale (entre 0 et 0,5
ou 0,5 et 1), maximale (1)
Source
:
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) :
EU-SILC 2016
Quant au type de ménage, on constate que les isolés (21,8 %) et les familles monoparentales (41,4 %) en particulier sont davantage confrontés au risque de pauvreté que les ménages ayant plusieurs revenus. (Tableau 1g)
Tableau 1g : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) par type de ménage*, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
Ménage d'une personne total |
21,8 |
Ménage d'une personne 65- homme |
23,6 |
Ménage d'une personne 65- femme |
26,8 |
Ménage d'une personne 65+ homme |
17,1 |
Ménage d'une personne 65+ femme |
17,3 |
2 Adultes pas d'enfant dépend. (au moins une pers. 65+) |
13,3 |
2 Adultes, pas d'enfant dépend. (tous les deux -65) |
9,7 |
Autre ménage pas d'enfant dépend. |
10,3 |
Tous les ménages sans enfant dépendants |
14,5 |
Ménage monoparental avec enfants dépendants |
41,4 |
2 Adultes, 1 enfant dépend. |
11,9 |
2 Adultes, 2 enfants dépend. |
8,2 |
2 Adultes, 3 enfants dépend. ou plus |
19,2 |
Autre ménage avec enfants |
16,1 |
Tous les ménages avec enfants dépendants |
16,5 |
* Par enfant dépendant, on entend les personnes
âgées de 0 à 15 ans inclus et les personnes de 16 à 24 ans inclus si elles
sont inactives et habitent chez au moins un parent.
Source
:
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
Au sein
d’une société dans laquelle la formation est de plus en plus
déterminante pour la position sur l’échelle sociale, ceux qui n’ont
bénéficié que d’une formation de faible niveau se retrouvent souvent
exclus. Les
personnes peu instruites courent un risque de pauvreté nettement plus
élevé (26,0
%) que celles qui sont très instruites (6,8
%). (Tableau 1h)
Tableau 1h : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) selon le niveau d'éducation (personnes de 18 ans et +), Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
|
26,0 |
|
14,1 |
|
6,8 |
Source :
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics
Belgium)
: EU-SILC 2016
Le risque de pauvreté des locataires (36,2 %) est presque cinq fois supérieur à celui des propriétaires (7,6 %).
Tableau 1i : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) selon le statut de propriétaire/locataire du ménage, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
Propriétaire |
7,6 |
Locataire |
36,2 |
Source
:
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
Il existe de grandes différences selon l'origine : le risque de pauvreté chez les personnes nées à l’étranger est trois fois plus élevé que chez les personnes nées en Belgique. La différence augmente encore lorsque la personne est originaire d’un pays hors l’EU-28. (Tableau 1j)
Tableau 1j : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) par grand groupe de pays de naissance, (population âgée de 18 ans et plus), la Belgique, SILC 2016
Pays de l'UE-28 excepté la Belgique |
19,0 |
Pays hors UE-28 et hors la Belgique |
44,9 |
Pays étranger |
32,8 |
Belgique |
11,1 |
Source
:
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
La sécurité sociale et l'aide sociale ont un effet protecteur important. Si l’on compare la situation réelle (des transferts sociaux ont lieu) avec une situation fictive (les transferts sociaux seraient absents), on arrive aux résultats suivants : dans le cas de figure où ne serait perçue aucune allocation à l’exception des pensions de retraite, le revenu de 26,3 % de la population se trouverait sous le seuil de pauvreté (cf. 15,5 % dans la situation réelle) ; dans le cas de figure où aucune allocation d’aucune sorte (y compris pensions de retraite) ne serait versée, le risque de pauvreté grimperait à 44,2 % de la population. (Tableau 1k)
Tableau 1k : Taux de risque de pauvreté (<60 % du revenu net médian) avant tous les transferts sociaux, après les pensions et après tous les transferts sociaux, la Belgique, SILC 2016 (revenus 2015)
|
Total |
Femme |
Homme |
Avant tous les transferts sociaux |
44,2 |
47,5 |
40,7 |
Après les pensions |
26,3 |
27,6 |
24,9 |
Après tous les transferts sociaux |
15,5 |
16,5 |
14,4 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
Les résultats de l'EU-SILC
2017 relatifs à la privation matérielle
grave rendent compte de la situation durant l'année de l'interview (2017).
Cet indicateur décrit la situation des personnes qui ne peuvent acquérir
des biens ou des services qui sont considérés comme essentiels pour vivre
en Europe.
Les personnes sont 'en situation de privation matérielle grave'
lorsqu'elles sont confrontées à au moins 4 des 9 situations suivantes :
ne pas être en mesure
1) de payer un loyer ou des factures courantes
2) de chauffer correctement son domicile
3) de faire face à des dépenses imprévues
4) de consommer de la viande, du poisson ou un équivalent de protéines
tous les deux jours
5) de s’offrir une semaine de vacances en dehors du domicile
6) de posséder une voiture personnelle
7) de posséder un lave-linge
8) de posséder un téléviseur couleur
9) de posséder un téléphone.
D'après cet indicateur, 5,2
% de la population
souffrent de privation matérielle grave.
Tableau 1l : Pourcentage privation matérielle grave, Belgique, SILC 2010-2017
SILC 2010 |
SILC 2011 |
SILC 2012 |
SILC 2013 |
SILC 2014 |
SILC 2015 |
SILC 2016 |
SILC 2017 |
|
Belgique |
5,9 |
5,7 |
6,3 |
5,1 |
5,9 | 5,8 | 5,5 | 5,2* |
*Provisoire
Source
:
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium)
:
EU-SILC 2016
Voir aussi :
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium),
La privation matérielle
en 2017.
Communiqué de presse 18 janvier 2018.
3. Très faible intensité de travail
Cet indicateur décrit la situation de
personnes membres d’un ménage dans lequel personne ne travaille (ou dans
lequel les membres ne travaillent que très peu) mais qui ne disposent pas
nécessairement d’un revenu très faible. Une personne en situation de très
faible intensité de travail est une personne âgée de 0 à 59 ans vivant
dans un ménage dans lesquel les adultes (étudiants exclus) ont travaillé
moins d’un cinquième de leur temps pendant l’année de référence.
En 2015,
14,6 % de la population (0-59 ans) vivaient dans un
ménage à très faible intensité de travail.
Tableau 1m : Pourcentage de très faible intensité de travail, Belgique, SILC 2010-2016
SILC 2010 |
SILC 2011 |
SILC 2012 |
SILC 2013 |
SILC 2014 |
SILC 2015 |
SILC 2016 |
|
Belgique |
12,7 |
13,8 |
13,9 |
14,0 |
14,6 |
14,9 |
14,6 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
4. Indicateur européen de la pauvreté
Les personnes confrontées à
au moins un de ces trois risques (pauvreté
monétaire, privation matérielle grave ou faible intensité de travail) sont
considérées comme à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.
Selon cet indicateur européen, en Belgique, 20,7
% des personnes courent un
risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.
Tableau 1n
: Pourcentage à risque de pauvreté ou exclusion sociale,
Belgique, SILC 2010-2016
SILC 2010 |
SILC 2011 |
SILC 2012 |
SILC 2013 |
SILC 2014 |
SILC 2015 |
SILC 2016 |
|
Belgique |
20,8 |
21,0 |
21,6 |
20,8 |
21,2 |
21,1 |
20,7 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
Le tableau 1o donne un
aperçu du nombre de personnes qui connaissent un risque de pauvreté selon
le type d''indicateur de pauvreté .
Tableau 1o : Taux de pauvreté sur base de revenu, de privation matérielle grave, de faible intensité de travail et indicateur européen de pauvreté, Belgique, EU-SILC 2016
|
Personnes à risque de pauvreté monétaire (%) |
Personnes appartenant à un ménage confronté à une privation matérielle grave (%) * |
Personnes (0-59) appartenant à un ménage à faible intensité de travail (%) |
A risque de pauvreté ou exclusion sociale (indicateur européen) (%) |
Total |
15,5 |
5,5 |
14,6 |
20,7 |
Sexe |
|
|
|
|
Homme |
14,4 |
5,3 |
13,1 |
19,3 |
Femme |
16,5 |
5,7 |
16,2 |
22,1 |
Source
:
Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) :
EU-SILC 2016
*Provisoire: Privation matérielle grave en 2017: Total
: 5,2 %; Hommes : 4,9 % ; Femmes : 5,4 %
Statbel (Direction
générale Statistique - Statistics Belgium),
La privation matérielle
en 2017.
Outre les indicateurs 'objectifs' qui mesurent le taux de pauvreté, l'enquête EU-SILC analyse aussi la pauvreté subjective. La pauvreté subjective est basée sur l’estimation que font les répondants de leur difficulté à joindre les deux bouts au moment de l’interview. En 2016, 21,5 % des Belges indiquaient avoir des difficultés ou de grandes difficultés à s'en sortir.
Tableau 1p : Pourcentage pauvreté subjective, Belgique, SILC 2010-2016
SILC 2010 |
SILC 2011 |
SILC 2012 |
SILC 2013 |
SILC 2014 |
SILC 2015 |
SILC 2016 |
|
Belgique |
20,7 |
20,8 |
22,0 |
20,9 |
20,2 |
20,6 | 21,5 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
Tableau 1q : Taux de pauvreté subjective et taux de pauvreté sur base du revenu selon le sexe, Belgique, EU-SILC 2016
Caractéristiques | Taux de pauvreté subjective | Taux de pauvreté basé sur le revenu |
Total |
21,5 |
15,5 |
Hommes |
20,5 |
14,4 |
Femmes |
22,6 |
16,5 |
Source : Statbel (Direction générale Statistique - Statistics Belgium) : EU-SILC 2016
Dernière mise à jour : 22/01/2018