Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale

Le processus de concertation

Le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale a pour mission de renforcer l’efficacité des politiques sociales en matière de pauvreté. Il est chargé de collecter et d’analyser des données sur la précarité, tout en formulant des recommandations concrètes pour améliorer les initiatives publiques (article 5 de l’Accord de coopération entre l’Etat fédéral, les Communautés et les Régions relatif à la continuité de la politique en matière de pauvreté) .

L’une des principales caractéristiques du Service est son approche basée sur la concertation structurelle et continue avec les personnes les plus démunies. Cette méthode de travail, définie à l’article 5 § 2 de l’Accord de coopération entre l’Etat fédéral, les Communautés et les Régions relatif à la continuité de la politique en matière de pauvreté, vise à associer de manière systématique les organisations dans lesquelles les personnes en situation de précarité peuvent s’exprimer. L’objectif est de permettre un dialogue direct entre les personnes concernées par les politiques sociales et celles qui les élaborent et les mettent en œuvre.

En intégrant les expériences et les besoins des plus démunis dans la prise de décision, le Service s’assure que leur voix soit entendue et prise en compte, contribuant ainsi à la construction d’une démocratie plus inclusive. La concertation garantit que les politiques de lutte contre la pauvreté répondent mieux aux réalités vécues par ceux qui en sont directement affectés.

Les visages de la concertation

Découvrez ici quelques témoignages des personnes qui se cachent derrière la concertation.  À travers ces quelques lignes, plongez dans l’univers du Service de lutte contre la pauvreté et explorez les coulisses de leur travail. Ces portraits mettent en lumière les individus dont l’engagement et la persévérance façonnent les Rapports bisannuels qui orientent nos politiques sociales.

Qui sont ces personnes, souvent en retrait, qui portent la voix des plus vulnérables et œuvrent pour une société plus juste ? Comment se préparent-elles pour ces échanges et quels défis rencontrent-elles ? Explorez les histoires de militants, bénévoles et experts qui collaborent étroitement pour intégrer les perspectives des personnes en situation de pauvreté dans les décisions politiques.

Cette page sera régulièrement enrichie de nouveaux contenus liés à la concertation. Vous y trouverez des témoignages vidéo, des entretiens avec nos collaborateurs… autant d’éléments qui vous permettront d’appréhender le processus de concertation. 

Ria Széker

De Fakkel vzw

Ria, bénévole depuis de nombreuses années à De Fakkel vzw, participe aux concertations depuis 2006. Ces réunions sont pour elle essentielles, car elles permettent de représenter ceux qui ne peuvent pas y assister. Ria y apporte à la fois son expérience personnelle et les retours des personnes qu’elle soutient dans sa communauté. Elle souligne l’importance d’échanger avec d’autres participants, qu’ils soient issus du milieu associatif ou du secteur professionnel, afin de mieux comprendre les différentes perspectives. Ces rencontres permettent aussi d’unir les régions et de donner de la force aux actions communes contre la pauvreté. Pour Ria, ces moments sont enrichissants, non seulement pour défendre les plus vulnérables, mais aussi pour se former et rester engagée.

Andrée Defaux 

mouvement Luttes Solidarités Travail 

Andrée Defaux, militante de l’association mouvement Luttes Solidarités Travail (LST) depuis les années 80, participe à la concertation depuis ses débuts (1999). Elle a contribué, avec LST, au projet de rédaction du Rapport Général sur la pauvreté, une initiative qui a conduit à la création du Service de lutte contre la pauvreté. Pour elle, ces rencontres sont l’occasion d’être la “messagère” de ceux qui ne peuvent pas y assister mais font face à de grandes difficultés. LST prépare ses interventions en recueillant les témoignages des militants de différentes régions pour refléter une diversité d’expériences. Ces rencontres permettent de comparer la mise en œuvre des politiques et de faire le lien entre le terrain et les actions politiques. Après chaque session, LST analyse le rapport, se débriefe et se prépare pour la prochaine étape. Le travail ne s’arrête jamais, l’objectif étant de faire entendre la voix des plus démunis et d’influencer les décisions politiques.

Marina Knaepen

De Brug Hasselt vzw 

Marina, bénévole depuis 13 ans au sein de l’association De Brug Hasselt vzw, participe depuis deux ans aux réunions de concertation organisées par le Service de lutte contre la pauvreté. Selon elle, ces réunions permettent à diverses organisations d’échanger sur les besoins et les expériences des personnes vulnérables. Lors de ces réunions de concertation, Marina partage les retours recueillis auprès des membres de son association (De Brug Hasselt vzw). Elle souligne l’importance de ces rencontres qui permettent de faire entendre aux décideurs politiques les difficultés des plus démunis. Bien que le chemin vers changement soit long et parfois difficile à expliquer aux membres de son association, Marina estime que sa participation est essentielle pour influencer les politiques publiques. Elle apprécie particulièrement le respect et la compétence des participants, malgré la barrière de la langue qui peut parfois être un défi. 

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